Le Nature Trust redonne espoir grâce à « Hope for the Coast » et d’extraordinaires réussites en conservation côtière.
04 Sep 2024
Aujourd’hui, le Nova Scotia Nature Trust a annoncé la plus grande acquisition de littoral privé de l’histoire de la province. Il a célébré à la fois l’achat de l’Ile de Cape Negro, l’une des plus grandes îles côtières de la province, ainsi que l’accord pour acquérir l’adjacente Péninsule Blanche, qui constitue la meilleure occasion restante pour préserver une région sauvage côtière aussi significative dans la province. En tout, le Nova Scotia Nature Trust ajoutera près de 1 034 hectares (2 556 acres) à l’héritage côtier de la Nouvelle-Écosse. Avec une date limite fixée au 30 septembre pour recueillir les fonds nécessaires, il encourage les NéoÉcossais à apporter leur soutien et à faire un don à Hope for the Coast.
L’Ile de Cape Negro Sauvée
La première victoire, remarquable et indispensable pour la conservation côtière, est celle de l’Ile de Cape Negro, l’une des plus grandes îles côtières de la province avec ses 317 hectares (784 acres), située à l’extrémité sud-ouest de la Nouvelle-Écosse. Un tel habitat côtier encore intact et non développé est rare, et au-delà de sa taille, l’île est d’une grande importance écologique. Présentant des paysages nettement différents reliés par un banc de sable, l’île offre ainsi un habitat incontournable pour une diversité d’oiseaux, y compris de nombreuses espèces migratrices, nicheuses et hivernantes. L’île possède également une valeur historique et culturelle. Ayant autrefois abrité une communauté à l’année, on y trouve des dizaines de maisons, une église et une école, dont les fondations restantes sont encore visibles, ainsi que des murs en pierres, des routes et des cimetières. Les membres de la communauté se sont réjouis d’apprendre que l’île, autrefois privée et menacée par le développement, soit désormais protégée pour toujours, et qu’elle restera disponible pour les générations futures, afin qu’elles aussi puissent l’admirer et participer à sa conservation.
Le Nature Trust soutient le changement de nom de l’Ile de Cape Negro, qui fait actuellement l’objet d’un processus provincial de changement de nom péjoratif. La zone protégée sera officiellement connue sous son nouveau nom.
La protection de l’Ile de Cape Negro a été rendue possible grâce au gouvernement du Canada par l’intermédiaire du Programme de conservation du patrimoine naturel (Fonds pour les organismes de conservation), au Fonds des legs fonciers de la Couronne de la Nouvelle-Écosse et aux généreux dons de la communauté.
« Grâce à des programmes tels que le Programme de conservation du patrimoine naturel, le gouvernement du Canada se rapproche de son objectif de conserver 30 p. 100 des terres et des eaux au pays d’ici 2030. En travaillant avec des partenaires comme le Nova Scotia Nature Trust, nous contribuons à protéger les milieux naturels en Nouvelle-Écosse et dans tout le pays. La protection des écosystèmes côtiers et des habitats des oiseaux migrateurs joue un rôle essentiel pour remédier à la perte de la biodiversité et rétablir les espèces en péril. Ce n’est qu’en adoptant une approche mobilisant toute la société et en collaborant que nous pourrons atteindre nos objectifs de conservation. »
– L’honorable Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique
La Péninsule Blanche : une opportunité de conservation côtière exceptionnelle
Une nouvelle encore plus excitante pour la côte est que le Nature Trust a conclu un accord pour acquérir l’adjacente Péninsule Blanche — un joyau côtier unique d’une très grande priorité écologique.
Avec presque 717 hectares (1 772 acres), soit 10 fois la taille du parc Point Pleasant, la péninsule est l’une des dernières terres côtières hautement biodiversifiées et intactes de cette taille en Nouvelle-Écosse. Elle offre dix kilomètres de littoral vierge et habitats diversifiés, y compris des landes côtières étendues, des tourbières, des forêts, des zones humides, des plages et des barachois. Reconnue par la communauté scientifique comme l’une des péninsules côtières les plus importantes de la province pour la conservation et le rétablissement des oiseaux, elle offre des sites d’arrêt cruciaux pour les oiseaux migrateurs et des habitats pour les oiseaux hivernants et nicheurs, y compris des espèces menacées telles que l’Hirondelle rustique, le Goglu des prés, la Paruline du Canada et le Pluvier siffleur. Les recherches préliminaires sur le terrain ont permis d’identifier 174 espèces d’oiseaux, ainsi que des lichens menacés.
Les deux propriétés viennent s’ajouter à un ensemble croissant de zones protégées côtières gérées par des fiducies foncières et des gouvernements sur la côte sud. Faisant partie d’une région reconnue comme une priorité de conservation tant au niveau national qu’international, elles préservent une connectivité écologique essentielle, permettant de relier des arrêts migratoires critiques et d’offrir des solutions naturelles aux effets du changement climatique sur nos côtes.
Sauver la Péninsule Blanche constitue le projet de conservation le plus ambitieux du Nature Trust en 30 ans d’existence, protégeant une incroyable superficie de 1 800 acres de littoral et nécessitant plus de quatre millions et demi de dollars pour y parvenir. Mais selon la Directrice Exécutive, Bonnie Sutherland, le Nature Trust s’est senti obligé d’agir. « Avec seulement 5 % de notre côte protégée, plus de 85 % en propriété privée, des menaces sans précédent et l’appel urgent mondial à protéger les terres, en particulier les côtes, nous devions tout simplement agir. La Péninsule Blanche représente probablement la dernière chance de protéger un habitat côtier intact à cette échelle en Nouvelle-Écosse ».
La date limite pour sauver Blanche est dans moins de cinq semaines, mais les espoirs de succès sont grands.
Les partenaires gouvernementaux du Nature Trust ont déjà répondu à l’appel avec 4,45 millions de dollars en subventions fédérales et provinciales potentielles. À présent, le Nature Trust a seulement besoin de 150 000 $ en soutien communautaire pour débloquer ces fonds et sauver la Péninsule Blanche.
« Nous sommes extrêmement reconnaissants envers nos partenaires gouvernementaux pour leur soutien généreux, et nous sommes confiants que la communauté fera, elle aussi, sa part pour la côte. La protection côtière et l’accès public à la côte sont des préoccupations majeures pour les Néo-Écossais, et voici une occasion pour les gens de répondre présent, d’agir de manière significative, tangible et durable pour sauver le littoral qu’ils aiment » a ajouté Sutherland.
Les deux acquisitions pour la conservation côtière font partie de la campagne Hope For the Coast du Nature Trust, un effort visant à sécuriser au moins 5 000 acres d’habitats côtiers critiques. Avec tant de mauvaises nouvelles pour la nature et des impacts engendrés par l’absence de protection de nos côtes devenant plus évidents chaque jour, la passion sans limites et l’ambition de conservation du Nature Trust apportent effectivement un espoir pour la côte.
La protection de l’Ile de Cape Negro a été rendue possible grâce au gouvernement du Canada grâce au Programme de Conservation du Patrimoine Naturel (PCPN), au Fonds de Partage des Terres de la Couronne de la Nouvelle-Écosse (Nova Scotia Crown Share Land Legacy Trust) et aux généreux dons de la communauté.
Le Programme de Conservation du Patrimoine Naturel (PCPN) du gouvernement du Canada est un partenariat unique qui appuie la création et la reconnaissance de zones protégées et préservées par l’acquisition de terres privées et des intérêts privés au regard des terres. À ce jour, le Gouvernement du Canada a investi plus de $440 millions dans le programme, montant qui a été assorti de plus de $870 millions en contributions collectées par La Conservation de la Nature Canada, Canards Illimités Canada et la fiducie foncière communautaire du pays ayant permis la protection et la conservation de plus de 700,000 hectares de terres écosensibles.